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What a box Lauréat du 1er prix 16-18 ans |
La 10ème édition du salon des mini-entreprises affiche un beau succès puisque cette année encore, il a séduit les entrepreneurs de la région. Il a réuni 1 500 mini entrepreneurs, 320 enseignants pilotes, 140 membres du jury, des partenaires impliqués, une équipe de bénévoles et salariés motivés…
Sur les 155 stands du salon, les
collégiens, lycéens et étudiants impliqués dans une mini ont défendu
avec passion leur projet devant le jury, les visiteurs, les professeurs.
Une journée qui s’est clôturée par la traditionnelle remise des prix en
présence du président du jury, Anthony Roux, fondeur d’Ankama entouré
d’Amaury Flotat, président d’Entreprendre pour apprendre et de la
directrice, Dominique Dalle.
Les 3 lauréats de chacune des
catégories ont été sélectionnés afin de représenter le Nord- Pas de
Calais lors du championnat national qui se tiendra au Beffroi de
Montrouge les 7 et 8 juin prochains.
C'est quoi What a box?
Onze lycéens du Sacré-Cœur de Tourcoing ont
obtenu, à Lille Grand-Palais, deux trophées au festival
régional de l’initiative. Leur mini-entreprise propose des déjeuners à
base de produits de la ferme.
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What a box du Lycée Sacré Cœur de Tourcoing |
À l’échelle régionale, leur ingéniosité et leur investissement ont
été récompensés à double titre : premier prix dans la catégorie 16-18ans
et coup de « coup de cœur du jury » (pour le bassin Flandres
métropole).
Cent cinquante projets, issus des collèges, des
lycées et de l’enseignement supérieur de la région, étaient réunis à
Lille Grand-Palais, transformé en immense forum mettant en lumière les
initiatives des jeunes. «
Le jury est passé pour évaluer le stand et la réactivité des élèves pour répondre aux questions
», explique Cécile Clavier, enseignante en
histoire-géographie. Avec, ensuite, un grand oral de dix minutes, pour
quatre jeunes.
Pour eux qui ont choisi l’option mini-entreprise en
seconde, c’est l’aboutissement d’une grande aventure qui a débuté dès
septembre, en partenariat avec le réseau Entreprendre pour apprendre. «
Le but était de créer un projet qu’on puisse rentabiliser sur une année scolaire
», explique Gautier Toulemonde, le PDG.
Sensibilisés aux principes de la gestion et de l’économie, ils décident
de travailler avec quatre fermes (Saveurs et saisons et O’tera à
Villeneuve-d’Ascq, ferme D’Hondt à Linselles, ferme Cimetière à
Toufflers), afin de proposer des plats préparés (lasagnes, salades
composées, crèmes dessert, fruits...) à base de produits en circuit
court. «
Pour le déjeuner, beaucoup de Français ont envie de consommer moins de sandwichs et plus de produits locaux ou bio, poursuit Gautier.
On s’est concentrés sur l’idée de service. »
Au final, 350 repas ont été vendus (pour seulement
5 euros), au lieu des 100 prévus, à l’intérieur mais aussi à l’extérieur
du lycée. Début mai, leur chiffre d’affaires était de 1 500 euros, dont
243 euros de bénéfices. Les jeunes se félicitent d’avoir créé des liens
avec les producteurs et les clients.
Qui plus est, «
grâce à ce projet, les élèves ont révélé des compétences qu’on ne pourrait pas évaluer dans le cadre scolaire classique
», souligne Cécile Clavier. L’expérience touche à
sa fin, mais une chose est sûre : son modèle économique est validé.
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Lycée Baudimont d'Arras |
Membre du jury pour la quatrième année consécutive et jury 'Coup de Cœur' pour le bassin Artois, Eric SINNIGER, référent Ecole et Monde Professionnel pour l'académie de Lille a tenu a rencontrer nos jeunes de l'enseignement catholique qui concourraient cette année.
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Lycée Saint Pierre de Calais |
Parcours avenir, Parcours citoyen,
Enseignements pratiques interdisciplinaires : Parce que 60% des
collégiens exerceront demain un métier qui n’existe pas encore, la
réforme des collèges invite les équipes pédagogiques à développer des
actions axées sur la construction du projet professionnel de chaque
collégien.
Sens de l’engagement, prise d’initiative, implication dans un projet collectif, analyse de l’environnement, créativité:
l’esprit d’entreprendre reste présent dans les nouveaux dispositifs du collège !
Initialement développée dans le cadre des enseignements de découverte
professionnelle 3H, la mini-entreprise s’adapte à ce nouveau contexte.
Dès la rentrée, EPA proposera une mini-entreprise agile, répondant aux modalités pratiques adoptées par chaque collège de la région !Basée
sur un accompagnement qui a fait ses preuves, la méthode de travail
s’adapte à chaque classe, en fonction des objectifs pédagogiques et des
pratiques de chaque équipe éducative!
Donc n'hésitez pas. Contactez le référent EMP via votre APEL départementale ou diocésaine pour obtenir les contacts indispensables pour se lancer dans l'aventure.